
Le responsable impute encore cette pénurie à l’évolution des ventes quotidiennes dans les centrales de collecte du lait dès le début de l’année 2012. Ces ventes sont estimées à une moyenne quotidienne de 1 million 500 mille litres, et ce, en raison de l’accroissement de la demande sur ce produit et du phénomène de la contrebande.
M. Agrebi a aussi expliqué cette pénurie par le phénomène de la spéculation et celui de la frénésie d’achat de ce produit en prévision d’une éventuelle augmentation du prix du lait.
Il a signalé, par ailleurs, que plusieurs agriculteurs se sont trouvés incapables de poursuivre l’activité d’élevage de bovins, et par conséquent la vente du lait aux centrales, laitières, et ce, en raison de la hausse continue des prix des fourrages.
En revanche, le représentant de la Chambre nationale syndicale de l’industrie du lait et dérivés, Habib Jedidi, a expliqué le manque de l’offre en lait, à “une sorte de pression pour l’augmentation des prix”, ainsi qu’à la spéculation et la contrebande.
En 2012, la production nationale en lait stérélisé est estimée à environ 430 millions litres.




