La délégation spéciale de la municipalité de Nabeul, présidée par Chiheb Ghallab, a pris, lundi, ses fonctions dans une ambiance calme et dans le cadre du consensus entre les différents membres. Cette nouvelle équipe avait été l’objet, au cours des semaines écoulées, de tiraillements politiques.
Pour sa part, la délégation spéciale de la municipalité de Hammamet a été installée, le même jour, dans un climat consensuel. Toutefois, plusieurs interrogations persistent, notamment, en l’absence de 11 membres qui s’étaient retirés de la délégation spéciale, avant le démarrage de ses travaux. Ces membres appartiennent au parti Ettakattol, au Congrès pour la République et au Mouvement des démocrates socialistes.
Les secrétaires généraux des sections de ces partis avaient tenu, dimanche, une conférence de presse et rendu public un communiqué pour expliquer les raisons de leurs retraits, évoquant notamment, l’absence de consensus autour de la liste, ainsi que “le parti-pris du gouverneur pour un parti aux dépens des autres” Le gouverneur de Nabeul, Mahmoud Jaballah qui a assisté à l’installation de la délégation spéciale, a affirmé qu’il n’était pas intervenu dans le choix des membres de la délégation spéciale et qu’il n’avait aucun parti-pris.
Il a fait remarquer que “les procès-verbaux des réunions portent les signatures des différents membres concernant le consensus sur la répartition des responsabilités en présence des membres de l’Assemblée nationale constituante représentant la région. De son côté, le président de la nouvelle délégation spéciale de Hammamet, Raouf Jabnoun, a écarté l’idée que “les retraits aient des retombées sur les travaux de la délégation spéciale”.
Il a démenti, dans le même sens, avoir “une appartenance à un parti”, mettant l’accent sur “son indépendance et son souci de travailler pour l’intérêt de tous les habitants de Hammamet”.
WMC/TAP