“Le dialogue social et le pluralisme syndical en période de transition démocratique”, tel est le thème d’une conférence scientifique organisée, lundi à Tunis, à l’initiative de la confédération générale tunisienne du travail (CGTT) en partenariat avec la Fédération générale du travail de Belgique.
A cette occasion, Habib Guiza, secrétaire général de la CGTT a souligné qu’on ne peut parler de dialogue social en l’absence de pluralisme syndical. Il a fait par de son étonnement de voir le gouvernement actuel ne pas reconnaître le pluralisme syndical.
De son côté, Mongi Tarchouna, professeur à la faculté des droits et des sciences politiques de Sousse a présenté un exposé sur les résultats préliminaires de l’étude proposée par la CGTT relative à l’amendement du code de travail.
Il a signalé que les changements concerneront trois axes principaux, à savoir, l’actualisation du code du travail à travers la promotion du dialogue social, l’ancrage des droits fondamentaux dans le code de travail et la préservation des emplois. Plusieurs thèmes figurent à l’ordre du jour de la conférence tels que les enjeux de la transition démocratique en Tunisie et la présentation de l’expérience du dialogue social et du pluralisme syndical en Belgique.
Au cours de la conférence, il a été signalé que la CGTT oeuvrera durant la période 2012-2015 à l’identification des besoins des différents syndicats qui y relèvent outre la réforme du système de relations professionnelles en Tunisie et la proposition d’un nouveau contrat social.
WMC/TAP