Au cours d’un meeting populaire, organisé dimanche après-midi, par la section du Parti Républicain, à Hammam Sousse (Gouvernorat de Sousse), des dirigeants de ce parti, Saïd Aydi, Youssef Chahed et Maher Hanine, ont été unanimes à accuser “les parties participantes à la Troïka gouvernementale” d’être responsables de l’augmentation du phénomène de la violence politique sous toutes ses formes. Ils ont dénoncé la poursuite de la “connivence de ces parties gouvernementales avec les ligues de protection de la révolution” dont “les appels au meurtres et aux agressions violentes” se répètent.
Ils ont souligné que le Parti Républicain est engagé, avec les autres partis démocratiques, dans le sauvetage du processus de transition démocratique, la préservation des acquis nationaux, l’action pour leur développement, à travers les pressions sur la Troïka gouvernementale, pour la pousser “à mettre fin à la violence politique, garantir les libertés et définir un calendrier clair pour les prochaines échéances politiques dont la plus importante est l’organisation d’élections libres et transparentes, au cours de l’année 2013”.
A ce propos, les dirigeants du Parti Républicain ont expliqué que “l’organisation d’élections libres et transparentes nécessite des conditions adaptées pour créer un environnement électoral sain dont les principaux signes seront la neutralité des ministères de souveraineté, la dissolution des ligues de protection de la révolution alignées derrière le mouvement Ennahdha”.
Ils ont fait part, à cette occasion, de l’intention du parti de participer au élections dans le cadre d’un large front politique groupant les différents partis démocratiques et les composantes de la société civile qui croient au caractère civil de l’Etat, afin d’unifier la défense de ce principe et de faire face à toute forme de violence.
Ils ont d’autre part, annoncé leur intention de faire parti d’une coalition avec Al Massar démocratique, le mouvement Nidea Tounes, avant les prochaines échéances électorales.
WMC/TAP