Le Pacte de Tunis pour les droits et les libertés a fait l’objet d’une journée portes ouvertes, tenue, lundi, au Complexe culturel de Gabès.
Plusieurs représentants de la société civile ont affirmé, à cette occasion, que le pacte représentait une garantie contre le retour à la dictature, et pour la réussite de la transition démocratique et la réalisation des objectifs de la révolution.
Le directeur de l’Institut arabe des droits de l’homme (IADH) Abdelbasset Ben Hassen a souligné que le pacte a pour objectif d’inscrire les droits de l’homme dans le processus de réforme et d’instaurer un dialogue sociétal et culturel relatif à ces droits pour devenir un outil d’édification de la démocratie et de concrétisation des objectifs de la révolution.
Quatorze partis politiques signataires de ce pacte ont manifesté leur engagement à l’intégrer dans la constitution, a rappelé le directeur de l’IADH, signalant que le respect des droits de l’homme représente un premier pas vers l’instauration d’une démocratie et la réalisation du développement du pays.
Plusieurs participants à cette journée ont signé le pacte de Tunis pour les droits et les libertés alors que d’autres ont déclaré que leur signature était tributaire de la garantie du respect des spécificités de la société tunisienne et de son identité arabo-islamique.
WMC/TAP