Le secrétaire général de l’Union régionale du travail (URT) de Ben Arous, Ali Boughdiri, a été agressé, lundi, alors qu’il était en compagnie du gouverneur de la région, Kamel Charaabi, pour tenter de résoudre un problème syndical dans la société SIA qui travaille pour le compte de la société EROLIA, entreprise spécialisée dans l’industrie des composantes aéronautiques, à El Mghira, dans la délégation de Fouchana.
Il a accusé ” des milices d’un parti politique”, sans le nommer, d’être les auteurs de cette agression, et indiqué s’être rendu au Centre de traumatologie et des grands brûlés de Ben Arous pour effectuer une visite médicale et que son état nécessite des jours de repos.
Le gouverneur de Ben Arous a, pour sa part, condamné l’agression, affirmant dans une communication téléphonique avec le correspondant de l’agence TAP dans la région, que “pareilles pratiques relèvent de l’incivilité ” et qu’elles représentent “un comportement sauvage”.
Il a expliqué s’être rendu au siège de la société où l’avait précédé Mohamed Ali Boughdiri, pour convaincre ses employés de lever leur sit-in, soulignant qu’une partie des ouvriers de la société refusent la reprise du travail, et ce en présence de deux responsables syndicaux.
Evoquant les circonstances de l’agression, le gouverneur a indiqué qu’au moment où il allait quitter l’entreprise, le secrétaire général de l’URT est revenu sur ses pas pour se diriger vers les bureaux de la société, alors que deux groupes d’ouvriers se lançaient, mutuellement, des pierres, dans et en dehors de la société.
Il a quitté les lieux sous la protection des agents de la garde nationale. Concernant les accusations portées par le secrétaire général de l’URT, le gouverneur a indiqué que “l’enquête va révéler l’identité des agresseurs”, surtout que l’incident a été filmé par la garde nationale, a-t-il précisé.
WMC/TAP
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