Le Front populaire vient d’être officialisé ce dimanche, lors d’un meeting au palais des congrès à Tunis. « Le Front populaire est la meilleure alternative pour gouverner le pays durant la prochaine étape et réaliser les objectifs de la révolution, à la faveur de son programme clair et ses hautes compétences », a affirmé le Secrétaire général du Parti travailliste tunisien, Hamma Hammami.
Le Front populaire, a-t-il justifié, est « une véritable force de changement » capable de jeter les fondements d’une République civile démocratique qui consacre la souveraineté du peuple.
«Il se trompe celui qui croit en la bipolarité politique entre le mouvement Ennahdha et Nidaa Tounes», a-t-il encore tenu à préciser. Le Front populaire est capable de gouverner le pays, dès lors qu’il croit que le chômage et la marginalisation ne sont pas une «fatalité inéluctable», a pour sa part indiqué le secrétaire général du parti de l’avant-garde arabe, Ahmed Seddik.
«Le Front va s’engager dans les prochaines élections fort d’une approche monétaire, fiscale et sociale efficace et de solutions réelles à tous les problèmes du peuple tunisien», a-t-il relevé.
Pour le Secrétaire général du Parti des patriotes démocrates, Chokri Belaid, «le Front populaire n’est pas une «formation de partis», mais il s’agit bel et bien d’un front qui milite contre les projets rétrogrades et les diktats extérieurs au service de l’instauration d’un État démocratique et civile.
Le Front populaire regroupe 10 partis de gauche et de tendances nationalistes, une association baptisée «Red Attack», ainsi que plusieurs personnalités politiques indépendantes.
Au sein du front il y a déjà comme un consensus sur la candidature de Hamma Hammami aux prochaines élections présidentielles.
WMC/TAP