

Les Congolais ont souvent utilisé les couloirs droit et gauche pour menacer la défense espérantiste, notamment, par les latéraux Nkulukuta et Kasusula. Les centres congolais ne trouvaient pas preneur, sauf la tête de Walid Hichri qui a accompli son rôle correctement dans l’axe de la défense.
Les Congolais ont tenté également le jeu court via des passes rapides, mais qui ont été mises en échec par une défense espérantiste vigilante.
L’attaque sang et or, a été quasiment absente en première mi-temps, ceci s’explique par le schéma tactique adopté par Maaloul, ce qui a fait que le camerounais Yannick Njang, esseulé, n’a rien pu entreprendre. La seule occasion a été celle de Karim Aouadhi, qui, à la 38ème minute, a adressé un tir croisé à la limite de la surface des réparations, tir sauvé par le gardien Kidiaba.
L’entame de la seconde mi-temps a été marquée par le rush de la formation congolaise en attaque, accentuant ainsi la pression sur l’arrière garde « sang et or », afin de marquer. Les coéquipiers de Chemmam qui ont, certes, reculé d’un cran, sont parvenus, toutefois, à museler les attaquants congolais.

La dernière demi-heure du match a été celle des entraîneurs qui ont opéré leurs 3 changements réglementaires. Nabil Maaloul qui lance dans un premier temps Khaled Ayari (76ème min), suivi de Chaker Zouaghi (80ème) pour renforcer le milieu défensif, a fait entrer Youcef Mesakni à la fin du match, espérant ouvrir une brèche dans la défense adverse et garder, au maximum, le ballon.
Lamine N’daye a effectué ses trois changements en incorporant, notamment, l’attaquant Kosongo (buteur lors de la finale de 2010 face à l’EST), mais sans succès. La domination des congolais se fait de plus en plus pressante, mais leur échec les rend plus tendus et nerveux, ce qui a influé sur leur concentration et efficacité devant les buts de Ben Chérifia, qui a réussi à garder vierge sa cage, en dépit d’une fin de match marquée par une multitude d’occasions de l’adversaire.

L’occasion la plus franche et la plus dangereuse a été celle de Kosongo à l’ultime minute de la rencontre, l’attaquant congolais se retrouvant seul face à Ben Cherifia et suite à une passe lumineuse du virevoltant Mputu, et à un contrôle de Kanda, tire la balle dans les airs.
Dans le temps additionnel, la formation congolaise a perdu un joueur, Stopilla Sunzu, qui suite à un jeu dangereux à l’encontre de Ben Cherifia a écopé d’un second carton jaune, synonyme d’expulsion, et surtout de non- participation à la demi finale retour.
In fine, est-ce « Le Tout Puissant » Mazembé qui n’a pas été aussi puissant que ça ou est-ce que, bien appliquée, l’Espérance a réussi le match parfait tactiquement?
La seconde manche de la demi-finale, prévue le 20 octobre à Rades, s’annonce prometteuse, pour trancher le nom de la formation qui accompagnera, en finale, probablement l’équipe égyptienne d’Al Ahly, bien partie pour décrocher son billet, après un match nul (3-3), à l’extérieur, face au Sun Shine nigérian.
Formations :
Espérance .S.T. : Ben Chérifia Moez, Hichri Walid, Derbali Sameh, Ben Mansour Walid, Chammem Khalil (Cap), Aouadhi Karim (Zouaghi Chaker), Mouelhi Khaled, Ragued Houcine, Traoui Mejdi, Afull Harisson (Ayari Khaled), Njang Yannick (Youcef Mesakni)
Entraineur : Nabil Maaloul
TP Mazembé : Kidiaba, Himonde, Kimwaki, Nkulukuta, Kasusula, Sunzu, Singulumu (Kosongo), Kalaba (Sinkala), Kanda, Mputu (Cap), Samatta (Ulimwengu)
Entraineur : Lamine N’daye
– Avertissements : EST : Houcine Ragued, Sameh Derbali TP Mazembé : Sunzu, Mputu, Kasusula
– Cartons rouges : TP Mazembé : Stopilla Sunzu (90 min)
– Arbitre : Doue Noumandiez (Cote d’Ivoire) s-hk




