L’activité est suspendue jeudi dans tous les services médicaux des cinq hôpitaux en grève. Seules kes urgences sont restées ouvertes. Il s’agit de l’hôpital Aziza Othmana, l’Institut national de neurologie, l’Institut Hédi Raïes d’ophtalmologie, l’Institut Salah Azaïez et l’hôpital régional de Kheireddine.
Pour le secrétaire général du syndicat de base de l’Institut Hédi Raïes Nawfel Rahim, cette grève intervient en signe de protestation contre la renonciation du ministère aux accords relatifs aux acquis sociaux des agents, notamment, la prime de la rentrée et celles de l’Aid Al Fitr et L’Aid Al Idha. La grève fait suite à l’échec de la conciliation entre les syndicats et le ministère.
Ce dernier s’est attaché à sa position, prétextant un déficit du budget des établissements hospitaliers, a poursuivi le syndicaliste. Il a tenu à préciser que le budget de l’action sociale ne dépasse pas 2 pc des fonds alloués aux établissements de santé.
Un conseil régional sectoriel est prévu demain vendredi au siège de l’Union générale tunisienne du travail ( UGTT). La réunion sera consacrée aux actions à entreprendre pour la réalisation des revendications des travailleurs, a-t-il indiqué.
De son coté le secrétaire général adjoint du syndicat de base de l’Institut national de neurologie, Mohamed Daykhi a affirmé que depuis le 14 janvier 2011, aucune grève n’a été décrétée.
Mais le mouvement de ce jeudi 4 octobre intervient comme réponse à l’attachement du ministère à réduire la prime de la rentrée à une valeur inférieure au montant fixé lors de l’accord signé entre les deux parties, le 6 février 2012. A noter aussi que le syndicat des techniciens supérieurs de l’UGTT a publié un communiqué de soutien aux agents des établissements en grève. Le syndicat appelle, notamment, au respect de la liberté de l’action syndicale.
WMC/TAP