Des partis politiques ont réagi, dans des communiqués, aux événements survenus, récemment, dans la zone d’El Omrane, dans la délégation de Menzel Bouzaïane (Gouvernorat de Sidi Bouzid). Des manifestations de protestations à propos de l’emploi et du développement, avaient provoqué une vive tension et des manifestants avaient été arrêtés.
Le Mouvement des démocrates socialistes (MDS) et le parti El Aridha populaire pour la justice et le développement ont rejeté fermement «le traitement sécuritaire des protestations sociales”, alors que le mouvement Ennahdha a critiqué l’union régionale du travail qui “a cautionné une grève politisée”.
Le MDS a rejeté la responsabilité sur le gouverneur de Sidi Bouzid et lui fait assumé la dégradation de la situation. Il a appelé toutes les parties concernées à “ouvrir un débat sérieux pour le règlement des dossiers importants, avec la participation de toutes les composantes de la société civile”. Il a estimé que les revendications sociales des habitants sont légitimes.
De son côté, le parti Al Aridha Populaire a appelé le gouvernement à “accorder aux dossiers de l’emploi et du développement un intérêt accru, dans les zones démunies”. Il demande également réclamé la libération des personnes arrêtées.
Le Mouvement Ennahdha a, pour sa part, exprimé ses regrets pour le parrainage par l’Union régionale du travail (URT) de ce qu’il a qualifié de “grève sectorielle parachutée et politisée “. Le parti a critiqué, “les slogans immoraux” scandés par les participants à la marche organisée par l’URT et qui portent atteinte “à la renommée et au prestige de la centrale syndicale, ainsi qu’à son histoire”.
Il appelle, en outre, “toutes les parties agissantes et imbues des valeurs de la révolution à adopter la voie du dialogue, afin d’isoler les forces rétrogrades et de servir les intérêts de la région”.
WMC/TAP