Les armateurs et les pêcheurs représentant les différentes activités de la pêche et de l’aquaculture ont souligné “qu’ils se voient obligés d’adopter d’autres formes de protestations dont l’organisation d’une grève, et ce, suite à l’indifférence de l’administration dans le traitement de leurs requêtes”.
Ils ont indiqué, au cours d’une réunion, à Tunis, qu’ils sont convaincus que “le débat sérieux et la consultation pour la résolution de leurs problèmes nécessitent une volonté réelle que les structures administratives n’ont pas manifesté, dans le traitement des dossiers relatifs au secteur et aux problèmes des professionnels”.
Selon les participants, à cette réunion, le gouvernement est responsable de la situation du secteur, l’appelant à intervenir immédiatement afin d’inciter l’administration à examiner les dossiers relatifs à l’infrastructure de base et aux services portuaires. Il s’agit, également, de résoudre les problématiques relatives aux équipements de production, à la couverture sociale des pêcheurs, aux impôts, au coût élevé de la production et à l’aggravation du phénomène de la pêche anarchique et de la pollution de l’environnement.
WMC/TAP