Les professeurs de cinq Etablissements éducatifs, collèges et lycées, ont observé, lundi, une grève d’une journée, à la suite de l’agression du directeur du lycée Mohamed Boudhina, le week end dernier par un élève.
Le directeur régional de l’éducation et de l’enseignement de Nabeul, Abdeljelil Sioud, a mis en garde, dans une déclaration au correspondant de l’agence TAP dans la région, contre les dangers qui menacent l’institution éducative, notamment la violence. Il a indiqué, à ce propos, que “cela nécessite une réaction collective de la part des différentes composantes de la famille éducative, en particulier les parents et la société civile, pour mettre fin à ce phénomène”.
Le directeur régional a appelé à la nécessité de garantir de bonnes conditions de travail, surtout au niveau de la sécurité, “à travers le renforcement des patrouilles sécuritaires et du personnel administratif”.
Pour sa part, Abdelkerim Chammakh, membre du syndicat de base du lycée, a indiqué qu’une réunion tenue, lundi, entre les cadres éducatifs du lycée Boudhina et la partie syndicale a insisté sur la nécessité de protéger le lycée contre la violence et d’améliorer les conditions de travail. Le lycée Boudhina de Hammamet qui compte 1800 élèves, Souffre d’encombrement avec nombre d’élèves qui atteint 40 par classe
. Quatre surveillants, seulement, opèrent dans l’établissement pour l’encadrement, alors que la loi prévoit un surveillant pour 100 élèves. De son côté, le secrétaire général du syndicat régional de l’enseignement secondaire, Habib Ghallab, s’est étonné “de la répétition des actes de violence contre le personnel éducatif, alors qu’aucune mesure n’a été prise pour y mettre fin”.
WMC/TAP