
Toutes les composantes de la société civile de la délégation, en particulier les organisations syndicales dont celles de la santé et de l’enseignement, avaient appelé à cette grève, dans un communiqué rendu public, samedi, pour protester contre “la politique de marginalisation de cette zone, qui connaît un des taux de chômage les plus élevés du pays”.
La zone, affirme l’un des habitants gréviste, n’a connu aucune intervention des pouvoirs public en matière de développement. Il a souligné que la grève se poursuivra jusqu’à ce que des solutions pratiques et efficaces soient trouvées pour satisfaire les revendications des habitants qui portent sur l’accélération de la réalisation des projets programmés dans la délégation, pour l’année 2012, la création d’emplois, l’exécution du programme de dégourbification, avant l’arrivée de l’hiver, l’amélioration de l’état des routes dégradés et le renforcement du tissu administratif de la délégation qui dépend des autres délégations de Tala (Santé), Sbeitla (Emploi), Foussana (Justice), ainsi que l’alimentation de plusieurs zones de la délégation en eau potable, dans les plus brefs délais.




