L’emploi est l’une des revendications majeures de la révolution Tunisienne et la principale préoccupation des gouvernements et des politiciens en cette période de crise économique mondiale. Toutefois, les agriculteurs, les promoteurs et les industriels se trouvent confrontés en Tunisie au manque flagrant de main d’œuvre.
Les secteurs d’activités les plus touchés par ce phénomène, sont l’Agriculture, l’Industrie, le Bâtiment et Travaux Publics et le Tourisme. Des secteurs dont les besoins sont saisonniers parfois certes, mais qui contribuent de manière importante à l’économie.
La main d’œuvre se fait de plus en plus rare et chère, malgré la disponibilité des offres d’emplois, ce qui provoque la paralysie de plusieurs secteurs. Cette année la Tunisie se trouve confrontée à une pénurie sans précédent, et ce malgré l’évolution des salaires, et le retour massif de travailleurs tunisiens de Libye. Ce manque est- il structurel ou conjoncturel ? Cette situation est-elle similaire à celle qu’a connue l’Europe dans les années 60 ?
Face à ce paradoxe, quels rôles pour le gouvernement et les partenaires sociaux ? Quelles réformes doit-on lancer pour redonner de l’efficience au marché du travail ? Devrons-nous importer de la main d’œuvre ou sacrifier des filières consommatrices ?
C’est à toutes ces questions qu’essayeront de répondre, vendredi 5 octobre à l’IACE, les participants à la table ronde intitulée ” Importation de main d’œuvre, Est-ce la Solution ? ” et organisée par le Centre Tunisien de Veille et d’Intelligence Economique (CTVIE). Cette rencontre verra également la publication des résultats d’une étude lancée par le centre sous le titre : « L’évaluation des besoins en main d’œuvre non satisfaits ».