Une intervention par la force de la garde nationale a eu lieu dans la localité de Kombout, situé à 7 km de la ville de Remada (Gouvernorat de Tataouine), pour disperser un sit-in observé par des jeunes sans-emploi, depuis des jours, qui ont revendiqué un emploi dans les société pétrolières installées dans la région.
A la suite de cette intervention des forces de sécurité, il a été possible de reprendre six voitures appartenant à des sociétés pétrolières bloquées par les protestataires. Des habitants du village ont indiqué au correspondant de l’agence TAP que les agents de la garde nationale “ont arrêté des jeunes et utilisé des gourdins et du gaz lacrymogène, ce qui a créé un climat de tension et des cas de suffocation chez des enfants, des élèves et des personnes âgées”.
Ils ont mis l’accent, dans ce sens, sur “leur droit à manifester et faire part de leurs préoccupations”. Pour sa part, le chef du district de la garde nationale de la région a expliqué au correspondant de la TAP qu’après “l’épuisement de tous les canaux du dialogue et la maîtrise maximale, il a fallu intervenir pour appliquer la loi et libérer les voitures saisies par les protestataires et rouvrir la route qui a une grande importance économique”.
Il a ajouté qu’un “sit-in similaire a été dispersé, la nuit dernière dans la localité de Tartar, grâce au dialogue et sans intervention sécuritaire”. En outre, des jeunes sans-emploi de la délégation de Remada avaient repris leur sit-in et barré la route conduisant aux différents champs pétroliers dans le Sahara tunisien, précisément dans les villages de Kombout et Nekrif (à 20 km de Remada), pour revendiquer leur droit à un emploi dans les sociétés pétrolières de la région.
WMC/TAP