«Où en est la justice face aux plaintes des victimes du 9 avril 2012?» c’est l’intitulé de la conférence de presse organisée mardi 11 septembre au local d’Al Massar. «Difficultés procédurales et administratives» note l’avocat des victimes, «absence de neutralité de la commission d’enquête à l’assemblée» affirme Nadia Chaâbane.
Une conférence de presse tenue revenant sur les violences survenues lors de la manifestation du 9 avril à Tunis, a été organisée mardi 11 septembre au local d’Al Massar (La voix démocratique et sociale) à l’initiative de Haifa Ben Abdallah Raoudha Ben Aïssa, deux militantes au PDM, victimes d’agression le 9 avril.
Mme Ben Abdallah, qui a reçu une bombe lacrymogène dans les jambes, a affirmé que jusqu’à maintenant, aucune mesure n’a été prise. Maître Ghrib, son avocat, est venu mettre l’accent sur les difficultés procédurales et administratives relatives à la plainte portée par sa cliente. «Ni la justice militaire, ni la justice civile n’a saisi cette affaire». «Un véritable problème» estime Salah Zeghidi, représentant de la Ligue Tunisienne des droits de l’homme. «On ne peut rien faire tant que la plainte n’est devant aucune cour ! Nous essayons de mettrons pression, c’est tout ce que nous pouvons faire aujourd’hui !» regrette-t-il.
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