La poursuite des missions de contrôle dans les différents établissements publics constitue une preuve de l’existence des cas de corruption dans ces institutions, a-t-il souligné, mardi, lors d’une conférence de presse consacrée à la présentation de l’activité de l’association.
«Il est naturel que les révolutions soient succédées par une période au cours de laquelle le phénomène de la corruption soit répandu, notamment, dans les rouages de l’Etat qui sont, dans la plupart des cas, en situation de faiblesse». Il a fait savoir que le contrôle public consiste en la vérification des différents modes de gestion dans l’ensemble des établissements publics ou à participation publique et des structures qui sont subventionnées directement ou indirectement par l’Etat.
Les membres de l’association ont souligné la nécessité de mettre les trois structures de contrôle( comité du contrôle général des services publics, comité du contrôle général des finances et le comité du contrôle général des domaines de l’Etat et des affaires foncières) sous tutelle d’une seule instance, en vue d’unifier leurs efforts et de développer davantage l’activité de contrôle public.
M.Karim Belhaj Aissa (membre de l’association), a souligné que les négociations entre le gouvernement et les structures de contrôle sont actuellement en cours en vue de l’amendement du règlement intérieur de ces structures. L’objectif est de leur( structures de contrôle) permettre de rendre public leurs rapports conformément aux standards internationaux.
La présidente de l’association, Mme. Samiha Salmani, a Présenté, à cette occasion, les objectifs de l’association Lancée, en Août 2012, et souligné la nécessité de garantir l’autonomie de l’activité de contrôle public, et ce, conformément aux standards internationaux en vigueur. Elle a annoncé l’organisation, en Janvier 2013, d’une conférence sur l’audit des marchés publics. Il convient de rappeler que le nombre des contrôleurs publics ne dépasse pas actuellement les 60.