« Espérons que le non-classement de la Tunisie sera perçu comme une fleur offerte à un pays en pleins changements structurels et sociopolitique que comme une sanction qui amènera les commentaires désormais habituels consacrés aux agences de notation ou à ceux qui osent critiquer un tant soit peu les décisions du gouvernement ».
C’est ainsi qu’un économiste réputé de la place a commenté le non-classement de la Tunisie dans le rapport du Forum économique de Davos 2012/2013, les comparaisons avec les années précédentes étant difficiles au vu de la situation actuelle du pays assez confuse, reconnaissons-le.
Davos a donc préféré «omettre» la Tunisie plutôt que de la placer dans un rang qui la desservirait à l’international. L’explication est tout à fait plausible, reprend l’économiste. Pourvu que l’on en profite pour redresser la barre et améliorer le climat des affaires empoisonné, grâce ou à cause, entre autres, à la chasse aux sorcières, sinon l’année prochaine nous ne serons pas seulement déclassés mais plutôt rangés avec les derniers de la classe.
A.B.A
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