Mes Noomane Mazide et Naama Nessiri, membres de la défense des martyrs et des bléssés de Dégache ont considéré que la décision de fusionner l’affaire actuelle avec d’autres affaires “est inadaptée parce que les circonstances du décès des martyrs de la révolution n’étaient pas les mêmes, avec des périodes et des lieux différents, de même que “les accusés ne sont pas les mêmes personnes”.
Au cours d’une conférence de presse, organisée lundi, à Sfax, par le comité d’organisation du sit-in de l’Aïd El Fitr, en partenariat avec des composantes de la société civile, ils ont expliqué que l’affaire des martyrs et des blessés de Dégache est prête pour être tranchée et que la demande de leurs parents de dissocier le procès de leurs enfants est une revendication légitime.
A ce propos, Me Noomane Mazide a indiqué que “la dissociation est une question de procédure, seulement, et qu’elle ne porte atteinte à aucune partie dans l’affaire”.
Il a émis l’espoir que “la chambre d’accusation accepte cette demande, le 5 septembre 2012, afin d’accélérer les procédures, d’éclairer la voie des accusés et des victimes et de rétablir chacun dans ses droits”.
La demande principale du sit-in des familles des martyrs de Dégache qui se poursuit pour la 16ème journée consécutive devant le siège du tribunal militaire permanent de Sfax est de dissocier l’affaire de leurs enfants de la grande affaire des martyrs de la révolution dans laquelle les accusés sont l’ancien président et sa suite.
Le lieutenant de la garde nationale, Taïeb Amimi, est impliqué dans cette affaire pour meurtre avec préméditation concernant les martyrs et pour tentative de meurtre avec préméditation à propos des blessés. Il est détenu en prison depuis le 13 septembre 2011.
WMC/TAP
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