Essentiellement la lettre de Marzouki adressée aux congressistes du CPR, où il critique ses alliés d’Ennahdha, notamment dans sa politique de prise en main des institutions de la République à travers les nominations de ses membres et son obsession à orienter la Constitution en direction d’un régime parlementaire, ainsi que certaines pratiques suspectes d’Ennahdha.Ce que certains membres d’Ennahdha n’ont vraiment pas aimé c’est quand il a comparé ces pratiques à celles des périodes noires qu’à vécues la Tunisie. La réaction ne s’est pas fait attendre. Amer Laarayedh, Samir Dilou et Ali Laarayedh ont fini par quitter la salle du congrès pour montrer leur indignation. Ils ont estimé que le contenu du message de M. Marzouki est contraire à la réalité et qu’il “estompe la vérité”.
Visiblement Marzouki cherche, à travers sa lettre, à entamer une prise de distance du CPR du magma nahdhaoui et à préparer son parti aux prochaines échéances électorales où le chacun pour soi semble commencer à se mettre en place au sein de la Troika.
L’autre événement majeur du CPR, c’est certainement la tentative de Tahar Hmila d’assister au Congrès en dépit du gel de son adhésion du parti après ses déclarations sur l’état de santé de Marzouki et sur la situation au sein du CPR. (Vidéo).