Le Président de la République provisoire Moncef Marzouki a dénoncé, mardi, l’agression de Abdelfattah Mourou, membre du Conseil de la Choura du mouvement Ennahdha, et de l’anthropologue Youssef Seddik. Dans des entretiens téléphoniques avec Mourou et Seddik, il a condamné fermement l’agression des penseurs et des artistes.
«La liberté d’expression est l’un des principaux acquis de la révolution d’où l’impératif de la préserver», a-t-il lancé. Le président de la République a souligné la nécessité de sanctionner toute personne qui s’avise de condamner une opinion ou une position par la violence. Mourou et Seddik étaient, dimanche soir, victimes d’agressions, alors qu’ils animaient, à Kairouan, un colloque sur la tolérance en Islam.