
“Ces réformes concernent principalement la consolidation de l’investissement privé, la mobilisation des financements extérieurs requis annuellement et l’amélioration du climat des affaires, en plus de la réforme des systèmes d’éducation et de la modernisation du secteur bancaire”, précise le communiqué.
Le FMI soutient également la politique financière décidée par le gouvernement tunisien dans le cadre de la loi de finances complémentaire pour 2012, estimant “qu’une telle démarche ne manquera pas de dynamiser l’activité économique du pays et de favoriser le gain d’un point de croissance par rapport à ce qui était prévu, dans le cadre de la loi de finances au titre de l’année 2011”.
L’institution appelle, en outre, le gouvernement à adopter, dans les brefs délais, une démarche visant le rééquilibrage des politiques financière et monétaire afin de garantir la stabilité économique du pays, et à rationaliser la politique monétaire de la Tunisie, “laquelle souffre de bon nombre d’insuffisances”, selon le FMI.
En ce qui concerne le secteur bancaire, l’institution relève que “les démarches adoptées jusqu’à présent, ne permettent pas de dynamiser le secteur bancaire” et que “le système de contrôle bancaire reste en-deçà des standards en vigueur dans ce domaine”.




