Le chanteur-compositeur irakien Kadhem Essaher, qualifié par le public arabe de “Rossignol de l’Irak” a animé, jeudi soir, un concert mémorable sur la scène du Théâtre antique de Carthage, dans le cadre du programme de la 48ème édition du Festival international de Carthage.
Soirée marquée par le romantisme et les paroles exquises du grand poète syrien Nizar Kabbani, chantre de l’amour et de la femme, le public acquis d’avance à la cause de la chanson sentimentale, a été au rendez-vous et n’a pas été déçu. Bien au contraire, Kadhem Essaher a été à la hauteur de sa réputation d’artiste sensible, romantique et amoureux de la femme, à l’image de son poète préféré feu Nizar Kabbani.
Comme à l’accoutumée, Kadhem Essaher n’a pas omis de rendre hommage à la Tunisie, à travers une chanson devenue célèbre “Hala bel helwa Essamra”(Bienvenue à la belle brune). C’est que l’artiste, reconnaissant, n’a jamais oublié que son étoile a brillé, pour la première fois, sur la scène de Carthage, dans les années 90.
Les autres chansons interprétées font partie, toutes, du répertoire “Nizarien” de Kadhem Essaher: hymne à la femme, à l’amour et au lyrisme.
Dans un monde de plus en plus “matérialiste”, particulièrement dans la vie quotidienne, écouter les chansons de l’Irakien Kadhem Essaher ou de l’Espagnol Julio Iglesias, aide à récupérer un brin d’humanisme, de beauté et de légèreté. Le public tunisien, notamment la gente féminine, l’a compris. C’est peut-être là l’explication du succès des concerts de cet artiste exceptionnel.
WMC/TAP
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