Cinq jeunes, parmi le groupe qui a observé, mardi, un sit-in devant le siège de l’Office des tunisiens à l’étranger (OTE), dans la région de Kébili, ont entamé, mercredi, une grève de la faim ouverte.
Ces jeunes hommes protestent contre le peu d’intérêt que le secrétaire d’Etat à l’immigration porte à leur situation. A rappeler, qu’un groupe de jeunes a organisé, mardi, un sit-in devant l’OTE, pour réclamer leur droit à l’émigration en Italie, et ce, en se référant à un procès verbal, rédigé en 2002, accordant le droit aux jeunes diplômés de l’école Italienne à Kébili, d’émigrer et de travailler en Italie.
M. Chaker Marai, le porte-parole des sit-inneurs, a déclaré, au correspondant de la TAP, dans la région, que le fait de faire monter d’un cran les protestations constitue une réaction à la politique de marginalisation qu’ils ont subie tout au long de la dernière décennie, sous l’ancien régime.
« Cette politique est encore adoptée par l’actuel gouvernement, représenté en la personne du secrétaire d’Etat chargé de l’immigration, Houcine Jaziri, qui n’a pas accordé l’intérêt requis à leur dossier », a-t-il ajouté. Et d’insister sur la possibilité d’intensifier les protestations en optant pour la fermeture du local de l’OTE, « en cas de poursuite du dédain affiché face aux problèmes des jeunes de Kébili ».
M. Marai a affirmé que le secrétaire d’Etat à l’immigration serait tenu responsable de toute aggravation éventuelle de la santé de ces cinq jeunes hommes qui ont entamé une grève de la faim.
WMC/TAP
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