Des citoyens de la région de Jradou (gouvernorat de Zaghouan), ont observé un sit-in, lundi, devant le siège du tribunal de première instance, pour réclamer l’indépendance de la justice dans l’affaire du centre de traitement des déchets dangereux.
Les protestataires ont scandé des slogans tels que “les citoyens de Jradou réclament la fermeture du centre des déchets dangereux”, “nous voulons une justice indépendante et impartiale”, “la crédibilité de la justice à l’épreuve des rapports des experts” et “les citoyens de Jradou ne veulent plus d’un développement empoisonné”.
Certains protestataires ont affirmé à l’Agence TAP, que l’objectif de ce mouvement est de dénoncer fermement les pressions exercées sur la justice dans cette affaire, en se référant aux propos du juge.
Ces déclarations ont laissé planer des zones d’ombre sur l’avenir et le déroulement de ladite affaire, ont-ils estimé, soulignant leur détermination à empêcher la réouverture du centre de traitement des déchets dangereux qu’importent les pressions exercées.
De son côté, l’avocat de la défense, Kamel El Aïr, a exprimé ses craintes à ce propos, arguant du déroulement expéditif de l’affaire et de la persistance du tribunal à demander aux avocats de présenter leurs plaidoiries alors que l’affaire est en phase d’élaboration des expertises. Contacté par l’agence TAP, le vice-président du tribunal de première instance de Zaghouan a rejeté les « allégations » des protestataires sur d’éventuelles pressions exercées sur le juge, soulignant que le seul et unique arbitre dans cette affaire est l’application stricte de la loi.
WMC/TAP
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