
Le chef du parti, Mohamed Khouja, a souligné la corrélation entre le religieux et le politique, insistant sur la non séparation entre l’Etat et la religion et sur la consécration de la chariaa comme référence pour le système politique.
De son côté, M. Foued Ben Salah, membre du bureau politique chargé des relations extérieures, a estimé que la démocratie dans sa conception laïque “autorise le pêché et interdit le halal au nom de la souveraineté du peuple”. Il a ajouté que le droit de citoyenneté implique que des minorités puissent gouverner alors que dans la loi islamique, seuls les musulmans sont aptes à diriger la Oumma.
Le porte-parole du parti, Salah Bouazizi, a appelé au dialogue et à l’entente, incitant les « jeunes de l’éveil islamique » à adhérer au processus de réforme et d’édification.
Pour sa part, M.Ezzedine Mosbah, a mis l’accent sur l’attachement de son parti au système économique islamique tel que défini dans la chariaa, rejetant les choix économiques adoptés en Tunisie, au cours des dernières décennies, et ayant engendré un surendettement, un déficit du budget de l’Etat, une forte inflation et des inégalités sociales.
WMC/TAP




