
Ils précisent que cette affaire n’est pas isolée des autres incidents qui se sont succédé dans leurs établissements au cours de l’année universitaire écoulée, où la Faculté des lettres, des arts et des humanités, à la Manouba, a été la plus visée.
Derrière ces événements, affirment les doyens, “se cachaient des groupes extrémistes opposés aux acquis de la citoyenneté et à la consolidation de l’Etat civil”. Le tribunal de première instance à la Manouba, a décidé, jeudi, le report de l’examen de l’affaire, au 25 octobre 2012.
Celle-ci remonte aux incidents de l’année universitaire écoulée qui ont opposé le Doyen de la faculté des lettres, à la Manouba, Habib Kazdaghli, à des groupes dits salafistes, suite à la décision du conseil scientifique interdisant aux étudiantes portant le voile intégral de passer les examens.
Selon le Doyen, deux étudiantes portant le Niqab ont envahi son bureau, le 6 mars 2012. L’une d’elles a dispersé ses documents et l’a attaqué. Par contre, l’étudiante qui a porté plainte affirme avoir été agressée par le Doyen.
WMC/TAP




