Le tourisme de plaisance existe en Tunisie mais sa promotion demeure insuffisante vu les problèmes auxquels il est confronté et ce, en dépit des avantages dont dispose la Tunisie (positionnement, main d’œuvre), ont souligné les intervenants au cours d’un séminaire sur “la plaisance : un produit et une industrie”, organisé, jeudi, à Tunis, à l’initiative du magazine “Tourisme Info”.
Parmi les contraintes, auxquelles cette activité fait face, M. Hédi Gharbi, vice-président de la chambre syndicale des industries nautiques, relevant de l’UTICA (union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat) a notamment cité l’inexistence de lois régissant l’activité de location de bateaux, sachant qu’un bateau ne peut être conduit que par son propriétaire, l’absence totale de formation de skippeurs (capitaine d’un yacht de course-croisières), de moniteurs et de plombiers marins, outre l’inexistence du permis bateau.
Il a, par ailleurs, déploré la lenteur des visites techniques, la complexité des procédures d’entrée aux ports et le nombre élevé des taxes imposées aux bateaux de plasance.
M. Gharbi a recommandé, pour pallier ces difficultés, d’intégrer les spécialités, citées précédemment, dans les écoles de pêche, de créer une école de permis bateau et d’éliminer les procédures d’accès aux ports tunisiens.
Après avoir souligné la reprise progressive enregistrée au niveau du secteur du tourisme, depuis le début de l’année 2012, M. Elyes Fakhfakh, ministre du tourisme, a rappelé que la Tunisie dispose de 6 ports et que 2 autres sont en cours de construction à Gammarth et Bizerte.
WMC/TAP
Lire aussi:
Tunisie-Tourisme: Le groupe émirati Al Maâbar va créer 10000 emplois
Tunisie- Mahdia: « Fête de la mer » du 5 au 15 juillet
Tunisie, destination privilégiée des Genevois