
Viandes rouges : L’impératif d’assainir les circuits de distribution
Il y a quelque temps, l’Organisation de défense des consommateurs a lancé un appel aux consommateurs afin qu’ils n’achètent pas les viandes rouges en signe de protestation contre leur prix élevé et pour inciter les bouchers à réduire. Les autorités publiques sont intervenues pour réduire un peu ces prix qui ont retrouvé, quelques jours plus tard, leur niveau initial. Cette situation traduit le problème qui existe au niveau du cheptel tunisien. Les éleveurs ont certes un coût de production à prendre en compte, mais le prix des produits fourragers ne cesse, lui aussi, de connaître une courbe ascendante au fil des ans, ce qui a un impact direct sur le coût de revient. L’Union tunisienne de l’agriculture et de la pêche nous a signalé que certains éleveurs introduisent de têtes bovines et ovines vers certains pays voisins en contrebande. Selon une source au ministère de l’Agriculture, les prévisions ont porté sur une production de viandes rouges de l’ordre de 9.300 tonnes au cours du mois de mai de cette année, dont 4.500 tonnes de viande bovine et 4.400 tonnes de viande ovine et 400 tonnes d’autres types de viandes rouges, dont les chameaux… Les quantités produites cette année à la date indiquée sont en croissance de 6% par rapport aux quantités produites l’année écoulée à la même période (La presse de Tunisie) … Lire la suite




