Ce n’est pas « la coopération » qu’elle soit en dons, prêts ou aide qui m’intéresse mais c’est l’occasion fournie pour aborder un besoin urgent.
Nous savons tous que tous les dossiers sont « urgents » dans la considération des intéressés directs. Nous savons qu’il est impossible d’ouvrir tous les dossiers ou même de remédier à la plus part d’entre eux. Pourtant deux dossiers me paraissent vitaux : le Croissant rouge, justement, et la Protection civile. Ces deux secteurs vitaux sont dans un état lamentable. Nous pouvons même affirmer qu’il n’existe pas de protection civile dans le pays. Non dans la nomenclature mais dans la logistique la formation et le nombre. Il est aberrant qu’une usine brûle du toit au parquet, surtout dans un centre industriel ou urbain, et qu’on se suffise à « encercler » et « maîtriser » le feu après des heures et des heures. Il est aberrant de demander à l’armée d’intervenir dans des cas de pluviométrie et de crues plus ou moins ordinaires, ce n’est pas son rôle et son intervention coûte plus cher matériellement et moralement. Il est aberrant qu’un accidenté de la route reste des heures sans secours ni soin comme quoi il n’est pas du rôle de la Garde nationale s’il n’y a pas décès et comme quoi la protection civile n’est pas en ligne ou est « ailleurs ». Ceci est condamnable par la loi. Nous attendons donc du gouvernement qu’il ignore les vociférations des charlatans syndicalistes et autre chômeurs instrumentalisés et s’occupe vraiment de la Protection civile et du secours hospitalier dans le pays.
Commentaire de Amad Salem à l’article USA, Formation: 378 000 dinars pour le Croissant Rouge Tunisien