Pour Beau, Fourest et tous les écrivains, éditorialistes, journalistes et artistes français, la Tunisie est un créneau et un filon inépuisables. Qui, parmi ces « penseurs », veut se faire un nom, vendre ses élucubrations mais surtout « conseiller » les Tunisiens pour adopter « la laïcité » française la pire qui soit.
Comme le mentionne l’article, M. Nicolas Beau n’apporte absolument rien de nouveau sur les points évoqués. Marzouki est à la présidence de la république pour deux raisons sans troisième :
1)- faire le grand vide à Carthage.
2)- Assouvir la soif de pouvoir de l’homme et le laisser réaliser son fantasme. Pour Essebsi, sa perfidie, son jeu pour remettre le système « Bourguiba » en place et replacer « le clan tunisois », surtout la famille des Ben Ammar à la tête du pays fût connue et dévoilée dès sa nomination. Nous savons que le ministère de l’Intérieur est scindé en trois : 1/3 est contre tout changement et veut revenir à la situation B-B. Ce tiers est partie prenante dans la déstabilisation du pays et a maille avec tous les criminels. L’autre tiers est « neutre », il reçoit salaire et avantages sans rien faire. Le dernier tiers fait son travail dans des conditions extrêmes, nous saluons et considérons ces gens.
Comme le mentionne l’article, aussi, Nicolas Beau fait de l’intox et en fait même sa pierre angulaire. Tout ce qu’il a dit sur les Ben Ali n’est pas vrai, tout le monde le sait, mais dans une atmosphère surchauffée par le sentimentalisme primaire, tout passe.
Reste la « révélation » : « Des milliers de militants nahdaouis dans des camps d’entrainement à Khledia, Tataouine et Médenine ». Si, vraiment, «cela [lui] a été confirmé par deux sources policières concordantes» et « ce sont deux sources crédibles», comme il dit, il est bizarre que le ministre de l’Intérieur l’ignore. Et, si en plus, « Nicolas Beau reprend l’argument des «sources policières» et fait douter de l’exactitude de l’information » comme il l’argumente, c’est que ce monsieur Beau fait le laid en publiant une monstrueuse intox dont il est certain, juste pour apporter sa « modeste » contribution aux chacals qui rôdent et attendent la « chute » du gouvernement. C’est donc, dans le combat idéologique mesquin que s’inscrit cette « révélation » du pas Beau du tout.
Commentaire de Amad Salem à l’article Tunisie : Révélations de Nicolas Beau, faut-il y croire ?