Un international italien, Domenico Criscito, a été interrogé lundi matin sur le lieu même où la “squadra azzurra” prépare l’Euro-2012, et plusieurs joueurs ont été arrêtés par la police dans le nouveau scandale de matches truqués qui frappe le football italien.La police est venue réveiller le défenseur du Zénith Saint Petersbourg tôt lundi matin à Coverciano, le centre d’entraînement de la sélection italienne à Florence (nord), pour entendre sa déposition dans le cadre du énième rebondissement d’une vaste enquête policère baptisée +Last Bet+ (dernier pari), et son domicile de Gênes a également été perquisitionné.
Au nom du “code éthique” mis en place par le sélectionneur Cesare Prandelli, Criscito, premier choix au poste d’arrière-gauche, risque de ne pas être retenu dans la liste de 23 joueurs pour l’Euro (8 juin-1er juillet) qu’il doit donner à midi heure italienne (10h00 GMT).
Cette liste sera donc dévoilée une heure à peine après le début de la conférence de presse prévue à 09h00 GMT à la préfecture de Crémone (nord) par le procureur de la ville, Roberto Di Martino, un des principaux enquêteurs du scandale des matches arrangés par les officines de paris, scandale appelé par la presse italienne “Calcioscommesse” (paris sur le football).
Outre la mise sous enquête de Criscito, 19 personnes ont été arrêtées lundi aux premières heures, dont dix joueurs, et parmi eux le capitaine de la Lazio Rome, Stefano Mauri. Elles sont poursuivies pour “association de malfaiteurs à des fins de tricherie et de fraude sportive”.
Selon les enquêteurs de “Last Bet”, les joueurs concernés sont soupçonnés d’avoir truqué des matches contre de l’argent. Les arrestations effectuées lundi matin par la police ont visé plusieurs villes et plusieurs clubs italiens.
Le domicile de l’entraîneur de la Juventus Turin, Antonio Conte, a également été perquisitionné lundi matin dans cette enquête. Les faits qui intéressent les enquêteurs remontent à la saison dernière, quand Conte entraînait Sienne en deuxième division (Serie B).
Cette troisième vague d’arrestations, après celles de novembre 2011 et avril 2012, se produit à trois jours de la mise en action de la justice sportive. Jeudi, la commission de discipline de la Fédération italienne de football (FIGC) doit juger 22 clubs et 61 joueurs ou ex-joueurs dans le cadre de l’enquête de Crémone. Les premiers risquent des points de pénalité, les seconds des suspensions.
(Source : AFP)
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