La nomination du Gouverneur de la BCT relève en dernier recours des prérogatives de l’Assemblée nationale constituante. Car il s’agit de proposer un nom après concertation entre le président de la République et le chef du gouvernement à la constituante qui doit approuver par la majorité.Ce qui nous amène à dire que le prétendu limogeage de Mustapha Kamel Ennabli et la nomination à sa place de Moncef Cheikhrouhou ne pourrait prendre effet qu’à partir du moment où les membres de la constituante agréeront.
Les candidats concernés eux-mêmes y compris Moncef Cheikh Rouhou, n’auraient pas été à ce jour saisis officiellement pour assumer cette fonction ce qui laisse penser qu’on a tout d’abord lancé l’information pour tester le terrain et ce qui nous rappelle des temps que nous croyions révolus.
Rappelons que la loi relative à l’organisation provisoire des pouvoirs publics consacre l’article 26 à la nomination du Gouverneur de la Banque centrale de Tunisie.
A.B.A
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