Les agents de la Société d’industries pharmaceutiques tunisiennes (), à la Nouvelle Médina (Gouvernorat de Ben Arous) ont observé, jeudi, un sit-in dont les causes, les raisons et la date choisie ont été expliquées différemment, par le syndicat et la direction.Une source responsable de l’Union régionale du travail (URT) de Ben Arous a expliqué que le sit-in qui a duré deux heures a été organisé en réaction au harcèlement subi par les membres du syndicat de base de l’entreprise, ce qui constitue, selon lui, une atteinte à l’action syndicale. Il a ajouté que la situation sociale, dans l’entreprise, est ouverte à toutes les probabilités, notamment la grève.
Pour sa part, le directeur des ressources humaines de la SIPHAT a expliqué que ce sit-in qui n’a duré que 40 minutes a été observé en soutien à une partie dans une dispute entre deux agents. Le directeur des ressources humaines a ajouté que la direction générale a donné son accord pour ce mouvement de protestation qui ne comporte aucune revendication syndicale ou sociale, soulignant que toutes les demandes professionnelles avaient été satisfaites et que la production n’a pas été interrompue précisant que 80 agents sur un total de 800 n’y avaient pas participé.
De son côté, le bureau syndical de l’entreprise a rendu public un communiqué dont le bureau de la TAP à Ben Arous a reçu une copie. Il y dénonce les agressions contre des agents, au sein de la SIPHAT, appelant la direction générale, à appliquer la loi, sans complaisance ni favoritisme. Il a, en outre, fait part de sa disposition à faire face à toute tentative de nuire à la sécurité de l’entreprise et menace l’unité de ses agents.
WMC/TAP
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