
« Le retrait de cette audience, ont estimé ces avocats, est justifié par l’absence des conditions d’un procès équitable et l’incapacité à trouver, jusqu’à présent, les véritables criminels, ce qui rend cette affaire irrecevable ».
Il s’agit là, selon Me Abdelmalek Laabidi, d’un « procès politique » qui se déroule dans un Etat dépourvu de Constitution, s’interrogeant, à ce propos, sur les raisons du non-report de ce procès jusqu’à la mise en place d’institutions légitimes.
Me Ahmed Chekki a estimé indispensable de parachever toutes les investigations, de diviser l’affaire, de procéder à des tests balistiques sur les armes utilisées au cours de la révolution et de consacrer un procès dédié exclusivement à l’affaire de Kairouan.
Les plaidoiries de la défense doivent être entamées, ce mercredi, avant le prononcé des jugements définitifs prévu ce week-end ou en début de la semaine prochaine au plus tard, selon des avocats.
WMC/TAP
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