Le bilan provisoire de la révolution tunisienne de 2010-2011 s’élève à près de 340 morts et 2.174 blessés, a déclaré le président de la commission nationale d’investigations sur les abus et les violations, Taoufik Bouderbala, cité par les médias.
“Les chiffres ne sont pas définitifs”, a souligné M.Bouderbala.
D’après la commission, la police est responsable de 79% des meurtres et 96% des blessures. 96,5% des victimes sont des hommes. Le président déchu Zine El Abidine Ben Ali et ses ministres sont responsables de l’effusion de sang, a insisté M.Bouderbala.
La “révolution de jasmin”, qui a suivi un mois d’émeutes populaires en Tunisie, a entraîné la chute du régime. Les manifestations de protestation ont été provoquées par l’absence de libertés politiques, l’expansion de la corruption et le chômage. Le 14 janvier 2011, le président Ben Ali, qui dirigeait le pays d’une main de fer, s’est enfui avec sa famille en Arabie saoudite, avant d’être destitué, le lendemain, par le Conseil constitutionnel.
(Source AFP)
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