Noureddine B’hiri : Non à la propagande politique dans les médias

Le ministre de la Justice Noureddine B’hiri, a indiqué que “le gouvernement actuel ne veut pas transformer les médias en un nouvel outil de propagande au service du pouvoir”, ajoutant “nous optons pour la rupture totale avec l’ancien système”.

 

“Il est du devoir des professionnels des médias aujourd’hui de lever toute équivoque sur les dépassements qui peuvent survenir et d’avertir tout aussi bien sur les aspects négatifs que positifs”. Présidant, vendredi, l’ouverture de la consultation nationale sur le cadre législatif du secteur de l’information au nom du chef du gouvernement provisoire Hamadi Jebali, le ministre de la Justice a précisé “nous ne souhaitons pas monopoliser la réforme du secteur. Si c’était le cas, nous aurions pu se contenter de présenter nos propositions concernant le secteur de l’information à l’Assemblée nationale constituante pour leur adoption”.

Il a ajouté que le gouvernement a opté pour “le meilleur choix et le plus difficile, le choix participatif” qui permet à toutes les structures concernées “d’émettre leur avis sur cette question sensible”. Evoquant la couverture par les médias des activités du gouvernement, Noureddine B’hiri a estimé “il n’y a rien d’étonnant à demander aux médias de garantir le droit du peuple d’être informé des activités du gouvernement que ce soit positivement ou négativement.

Nous ne voulons rien de plus”. “Tout changement ou maintien dans le contenu des décrets-lois n° 115 et 116 doit appuyer la liberté des médias et non pas la limiter”, a-t-il commenté.

WMC/TAP

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