Le secrétaire général du parti communiste Ouvrier de Tunisie (PCOT), Hamma Hammami répond aux accusations du président du Mouvement Ennahdha, Rached Ghannouchi.
Il a indiqué que ” son parti est régulièrement mis au banc des accusés chaque fois que des troubles éclatent dans le pays. C’est comme si ce parti est le perturbateur désigné ou le trublion de la république. En tout cas, je défie Rached Ghannouchi de fournir des preuves sur le recours de notre parti à la violence.”
« La gauche n’a jamais été accusée de préparer un coup d’Etat impliquant des officiers de l’armée, d’avoir aspergé d’acide de paisibles citoyens ou d’avoir été à l’origine d’attentats meurtriers contre des hôtels. Alors commencez par balayez devant votre porte.” a insisté Hamma Hammami.
Selon lui, le retour de la répression policière révèle l’incapacité du gouvernement à résoudre les problèmes socio-économiques.
Interrogé ensuite sur les événements survenus le 9 avril sur l’avenue Bourguiba, Hamma Hammami déclare « Plusieurs indices prouvent que les milices Ennahdha ont prêté main forte aux forces de l’ordre pour réprimer les manifestants…Il faudrait ouvrir une enquête sérieuse et indépendante sur ces milices. Ce phénomène est d’autant plus inquiétant qu’il pourrait conduire le pays à une véritable guerre civile.”
Lu sur Le Temps
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Hamma Hammami accuse Ennahdha