Les violences perpétrées, aujourd’hui 9 avril 2012, à l’encontre des manifestants de l’avenue Bourguiba, comprenant des représentants de la société civile, des dirigeants de partis d’opposition et des syndicalistes “n’ont jamais été aussi brutales”, affirme des témoins.
Certains n’hésitent pas à comparer ces violences policières aux “exactions de Pinochet au Chili”,… matraques, bombes lacrymogènes et arrestations. Certains manifestants ont été poursuivis jusqu’à l’intérieur des immeubles. Au téléphone un journaliste parle de “chaos” et de “débordements incroyables” de la part de la police, et on parle de plusieurs cas d’étouffements.
Les agressions ont, également, touché des figures politiques et de la société civile, on cite Mondher Bel Hdj Ali, Emna Mnif, Abdelmajid Sahraoui, Jawhar Ben Mbarek, Hachemi Nouira. Des bombes lacrymogènes ont, également, été jetées au passage d’un groupe de manifestants conduit par Ahmed Brahim, président du mouvement Ettajdid.
Des groupes de manifestantes ont été insultés et traités de tous les noms dans le but de les intimider. On parle, également, et avec insistances d’ “arrestations à grande échelle”.
Dans le même temps, une conférence de presse aurait été organisée, en catastrophe, au siège de la Ligue tunisienne des droits de l’homme.
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