Evoquant l’actuelle dynamique politique et partisane, M. Ghannouchi a estimé que la scène politique a tendance à atteindre « la maturité », faisant état de la possibilité d’opérer une fusion avec certains partis appartenant au courant islamique. Il a, dans le même contexte, noté que les fusions entre les partis doivent être réalisées pour «consolider le processus d’édification», prévenant que «toute tentative visant à évincer Ennahdha plongera le pays dans le chaos» qui, selon lui, «ne sert nullement l’intérêt national».
« La révolution du 14 janvier s’est déclenchée pour combattre l’injustice, la tyrannie et la corruption, mais aussi pour lutter contre les « relations suspectes » notamment avec l’entité sioniste », a affirmé le président du Mouvement Ennahdha Rached Ghannouchi.
Par ailleurs, il a fait remarquer que « l’exercice de la liberté conduit parfois à violer la Loi, ce qui menace la stabilité du pays et le place devant une alternative : la liberté, l’ordre, le développement et le progrès ou l’incompatibilité entre ces facteurs avec le chaos et l’anarchie qu’elle risque de provoquer ».
WMC/TAP