C’est une première. Hier, Cheick Rached Ghannouchi s’est réuni, tard dans la soirée, dans l’un des hôtels des Berges du Lac, avec les représentants des principaux médias tunisiens.
L’atmosphère était décontractée. Les échanges fructueux. Les répliques franches.
Le président du mouvement Ennahdha a réussi à mettre tout le monde à l’aise. A dissiper certains malentendus. Voulant apparemment décrisper les relations avec les professionnels des médias. Epris de liberté. Jaloux des acquis de la révolution du 14 janvier.
«Se mettre sur le dos la presse est une injure au bon sens», déclare le cheick. Pour qui, toute bagarre avec les journalistes est un combat perdu d’avance. Pour tout gouvernement, désireux de demeurer fidèle aux objectifs de la révolution.
Imed