Le manque d’eau d’irrigation que connaissent les oasis de Tozeur a poussé les agriculteurs de la région à se réunir, samedi à Tozeur, avec Mohamed Ben Salem, ministre de l’Agriculture. Agriculteurs, représentants de la société civile et des structures agricoles de la région ont souligné que ce manque est imputable, essentiellement, au faible débit des puits, en raison de leur état désuet et à la hausse du coût de l’eau d’irrigation, autant de facteurs qui ont été à l’origine de l’interruption du cycle de l’eau, notamment, en été.
Ils ont appelé à identifier des solutions alternatives pour mobiliser de nouvelles ressources en eau, d’autant que les ressources hydriques de la région ne sont pas renouvelables.
Ils recommandent d’exonérer ou de rééchelonner les dettes des groupements d’intérêt commun auprès de la Société tunisienne de l’électricité et du gaz (STEG) et de restructurer les groupements de développement agricole (GDA).
Evoquant la situation des Sociétés de Mise en Valeur et de Développement Agricole (SMVDA), les intervenants ont insisté sur la nécessité de faire bénéficier les jeunes agriculteurs et les chômeurs de contrats de location de ces sociétés.
Des citoyens qui observent, depuis plus d’une année, un sit-in au sein d’une SMAVDA pour l’obtention de lotissements, ont assisté à cette réunion. Il y a lieu de souligner que quatre SMVDA productrices de dattes sont installées dans la région de Tozeur sur une superficie de plus de 400 hectares.
WMC/TAP