Salafisme en Tunisie : Les origines du mal, selon Abou Yadh

Par : Autres

Le cheikh Seifallah Ben Hassine (Abou Yadh), leader du mouvement salafiste “Jamaat Ansaar al Chariaâ“, vient de nous confier qu’au moment où les accusations fusaient contre les Salafistes à propos des problèmes des “monaqqabaat“ à l’Université de La Manouba, d’autres universités ont trouvé une solution pour ces jeunes filles avec l’usage de l’empreinte électronique. Tout bêtement!

Le cheikh Ben Hassine remonte plus loin dans les origines du mal et, selon lui: «Les solutions sont là mais le doyen et le Conseil scientifique veulent garder à tous prix ce dernier bastion de la Gauche et ils ne sont pas prêts à s’en séparer même si cela conduirait à un bain de sang. Ils ont fait de l’affaire de La Manouba un moteur de crise dans le pays et, à chaque fois qu’elle s’éteint, ils l’allument. Une question est à poser: Est-ce que les prérogatives du doyen de l’Université de La Manouba sont plus étendues que celles du chef de l’Etat qui a dit que les droits des monaqqabat, mohajjabaat et safiraat était garanti».

Abou Yadh tient aussi à nous rappeler le rôle que son mouvement a joué lors des derniers événements: «Nous, quand nous avons vu que notre pays avait besoin que cesse le sit-in, nous n’avons pas hésité. Avec moi, il y avait le Cheikh Abou Souhaib et, en coordination avec le Khatib Al Idrissi et plusieurs “doaat“ et légalistes du mouvement ainsi que des étudiants quand nous avons pris la décision de cesser le sit-in pour le bien de l’Etat et la sérénité des Tunisiens. Nous avons également appelé les étudiants à laisser la tutelle aller dans le sens des accords et à couper la route à toutes les dissections politiques entre eux et la tutelle. Malheureusement, les médias, qui fait de La Manouba l’affaire source de tous les maux en Tunisie, n’ont pas souligné que c’est nous qui avons apporté la solution sur le terrain dans l’affaire du sit-in. Pourquoi?»

M. OMAR