Le ministre de la Justice transitionnelle et des Droits de l’Homme, Samir Dilou, a discuté, mercredi après-midi (16 mars), avec des représentants de l’Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT), avec à leur tête, le secrétaire général-adjoint de la centrale syndicale, Mouldi Jendoubi, de la question de la justice transitionnelle.
En charge de la législation et des conflits, M. Jendoubi a déclaré que cette rencontre a porté sur une série d’idées axées sur le programme de justice transitionnelle et l’instance qui assurera sa supervision, ainsi que sur ses objectifs et son mandat.
Il a également relevé l’existence “d’un consensus sur la plupart des idées avancées”, s’agissant tout particulièrement de “l’indépendance de la justice transitionnelle qui prendra la forme d’une instance supérieure dont les objectifs et le mandat seront définis ultérieurement”.
M. Jendoubi estime qu’une “injustice a été exercée au fil des années sur les Tunisiens, y compris les syndicalistes, notamment durant les années 1975, 1978, 1984…“, mais “nul n’est au-dessus de la loi”.
Il fera également remarquer que la justice transitionnelle se fonde tout d’abord sur le fait de demander des comptes puis sur la réconciliation…“, et d’ajouter que cette justice “restituera les droits à leurs ayants-droit”.
WMC/TAP