“Nous ne voulons pas faire tomber ce gouvernement légitime, nous l’appelons en revanche à respecter ses engagements et à réaliser les objectifs de la révolution”, a affirmé, lundi, le secrétaire général du Parti Communiste des Ouvriers de Tunisie (PCOT), Hamma Hammami.
Il a fait remarquer, lors d’un point de presse, à Tunis, que le gouvernement de transition “n’a pas de politique claire pour concrétiser les objectifs de la révolution”, appelant le peuple et les forces démocratiques à “mettre la pression sur le gouvernement pour réaliser les objectifs de la collectivité nationale”.
Le secrétaire général du PCOT a présenté le programme d’urgence de son parti “pour sortir le pays de la crise” et qui, a-t-il dit, se traduit par la détérioration de la situation économique et sociale, et le ralentissement du rythme de travail à l’Assemblée Constituante.
Il a également dénoncé “les tentatives de répression et d’intimidation de la presse” et “les atteintes aux libertés” ainsi que “la vague d’accusations de mécréance menée par des milices impliquées avec certaines parties gouvernementales”.
Aux plans économique et social, le PCOT propose d’instituer “un salaire minimum industriel et agricole unifié à hauteur de 400 dinars par mois” et “une prime de chômage égale aux 2/3 du salaire minimum”. Il propose aussi d’augmenter la bourse universitaire pour qu’elle atteigne 100 dinars par mois et de geler les prix des produits de consommation de base durant deux années consécutives.