
“La présidence de la République suit avec inquiétude et consternation la série de violations répétées du sacré et des symboles de l’identité et de l’unité nationale”, a déclaré son porte-parole officiel, accusant “des parties qui ne veulent aucun bien pour le pays” d’être derrière ces agressions.
Citant en particulier la profanation du saint Coran à Ben Guerdane et de la Mosquée Al-Fath à Tunis, la déclaration regrette que ces incidents se produisent à l’heure où le pays s’engage dans une phase de construction et de rétablissement de la paix et de la sécurité pour impulser l’économie, l’investissement et l’emploi.
“Ces actes visent à créer des dissensions et à diviser et opposer le peuple sur des questions résolues d’avance comme l’identité, la sacralité du drapeau national et le caractère intouchable des symboles du sacré”, ajoute-t- elle.
La présidence de la République “condamne vivement” ces comportements qui “cherchent à ébranler l’unité du peuple par le biais de la foi” et appelle les autorités sécuritaire et judiciaire à prendre des mesures strictes pour lutter contre toute atteinte au sacré et aux symboles de la partie. Elle appelle également les politiques et la société civile à s’unir contre ces crimes et à oeuvrer pour la protection des libertés et la préservation de l’unité nationale.
WMC/TAP




