Apparemment, la nouvelle Loi de finances complémentaire peut inclure la levée du secret bancaire du contribuable, vérifié auprès de l’administration. Ce qui va sûrement provoquer une véritable levée de boucliers chez les hommes d’affaires tunisiens. Les avocats fiscalistes. Les experts-comptables. Les professions libérales. L’UTICA…
Le capital international, nous dit-on, est généralement méfiant vis-à-vis de telles mesures où l’administration paraît dotée de pouvoirs aussi exorbitants.
De l’avis de plusieurs observateurs, des décisions aussi délicates nécessitent des consultations préalables avec les organisations syndicales, patronales et les associations professionnelles concernées. Afin de rassurer les investisseurs nationaux et étrangers contre d’éventuels abus des pouvoirs publics. De garantir les intérêts des uns et des autres. D’éviter la fuite des capitaux. D’hypothéquer le retour de la confiance. De fragiliser le site Tunisie, éventuelle future place financière régionale. Comme l’a réitéré à plusieurs reprises Hamadi Jebali, chef du gouvernement de la Troïka.
Imed