Des jeunes promoteurs venus des différentes régions du pays, ont affirmé que l’obtention des financements nécessaires à la création de projets, demeure « une opération difficile », une année après le déclenchement de la Révolution du 14 janvier 2012.
En marge d’une journée portes ouvertes portant sur l’évaluation des interventions du Fonds de Promotion et de Décentralisation Industrielle (FOPRODI), ces jeunes ont révélé que « la complexité des procédures administratives et la réticence des banques publiques à financer les projets », constituent les principaux obstacles qui entravent tout accès aux financements.
L’objectif de cette manifestation organisée, mercredi, à l’initiative de L’Agence de Promotion de l’Industrie et de l’Innovation (APII), est de mieux faire connaître les actions du FOPRODI et d’être à l’écoute de ces promoteurs.
Il s’agit en outre d’élaborer une feuille de route pour promouvoir ce fonds, crée en 1973, et qui vise la création d’entreprises et le développement régional. M.Ferid Tounsi, DG de l’APII, a fait savoir qu’au cours de 2012, le nombre des dossiers déposés par les jeunes promoteurs auprès de l’APII a augmenté de 40%, par rapport à l’année écoulée.
M.Lotfi Chtourou, est un jeune promoteur qui a crée en 2011, un projet de fabrication de composantes automobiles et aéronautiques, d’un capital estimé à 450 millions de dinars. Il a eu recours au financement d’une banque privée pour son projet qui emploi 10 personnes. Le FOPRODI lui a « octroyé 90 millions de dinars, dans un délai d’une semaine », a-t-il indiqué.
M.Chiheb Ben Nasr, jeune promoteur d’une société spécialisée dans le traitement des déchets médicaux (Zaghouan), a fait savoir que, « depuis 2009, il tente d’obtenir l’accord de la BFPME pour entamer la réalisation de son projet qui a reçu l’aval d’entreprises environnementales tunisiennes ».