Les « agressions répétées contre le secteur et les tentatives du gouvernement de confisquer le droit d’expression des journalistes » sont inadmissibles, condamnables et n’ont pas lieu d’être. Nous sommes d’accord.
« La liberté d’information est irréversible », nous l’espérons vivement et nous combattons pour la libre opinion et la libre expression.
Ceci dit, on ne peut cacher une réalité ni nier le rôle négatif de la presse et les abus des journalistes. C’est à eux qu’incombe en premier lieu de nouer des liens de confiance et de crédibilité avec les Tunisiens. La liberté de la presse ne signifie point que les journalistes soient au-dessus de la loi ou qu’ils accouchent de ce qu’ils veulent surtout en mensonges, altérations et parti pris idéologique. Le SNJT se montre une organisation corporatiste ne s’occupant que des intérêts personnels et totalement déconnecté des attentes et aspirations des Tunisiens. C’est donc à Najiba Hamrouni et au bureau exécutif du syndicat de rectifier le tir, de planifier un vrai assainissement du secteur. Nous ne voulons pas que le syndicat des journalistes prenne l’exécrable exemple de l’UGTT qui est en rupture avec les citoyens. Si l’idéologie et la démagogie sont les deux mamelles du SNJT, alors adieu journalisme et adieu liberté de la presse.
Commentaire de amad salem à l’article Le syndicat des journalistes dénonce « les pratiques du gouvernement »