Le ministre des affaires étrangères Rafik Abdessalem a affirmé, jeudi, que l’actuel gouvernement «est le plus fort gouvernement de l’histoire politique de la Tunisie dans la mesure où il n’est pas venu suite à un coup d’Etat mais qu’il est plutôt issu d’élections”.
M. Abdessalem a aussi évoqué, lors de la séance de dialogue avec les constituants au siège de l’assemblée constituante, l’existence « de groupes qui cherchent à déstabiliser et à entraver l’action du gouvernement en cette étape”, affirmant que l’actuel gouvernement a pu accomplir de grandes avancées sur la voie de l’instauration d’une nouvelle diplomatie ouverte à toutes les sensibilités au plan international visant à préserver les intérêts économiques et politiques de la Tunisie.
La rupture par la Tunisie de ses relations diplomatiques avec la Syrie, a expliqué M. Abdessalem, est une initiative “audacieuse et sans précédent” dans l’histoire de la diplomatie tunisienne sans être toutefois “précipitée”, a-t-il estimé affirmant que la Tunisie a adoptée, depuis Août dernier, différentes mesures et a mis en garde à plusieurs occasions contre les risques “des dépassements perpétrés par le régime Al- Assad contre son peuple”.
Passant en revue les visites effectuées par le président de la république provisoire dans la région maghrébine, M. Abdessalem a estimé, que cette tournée s’inscrit dans le cadre des efforts déployés par la Tunisie en vue de renforcer ses relations avec les pays voisins, particulièrement l’Algérie et la Libye, dans le domaine sécuritaire outre les efforts pour renforcer les perspectives de coopération entre les pays de la région.
En ce qui concerne les derniers développements sur la scène internationale, le chef de la diplomatie tunisienne a indiqué que la Tunisie est profondément consciente des changements en cours, indiquant que le contexte actuel exige d’établir des liens avec les forces traditionnelles et émergentes telles la Chine, le Brésil, la Turquie, l’Inde et l’ensemble des groupements internationaux.
WMC/TAP
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